Félix Tshisekedi salue la “révolution silencieuse” de Daniel Mukoko Samba dans le secteur pétrolier : une économie record de 250 millions de dollars pour l’État!
Dans un geste rare et hautement symbolique, le président Félix Tshisekedi a personnellement félicité son vice-premier ministre en charge de l’Économie nationale, le professeur Daniel Mukoko Samba, pour avoir opéré une réduction historique de 89 % du montant que le gouvernement versait aux sociétés pétrolières au titre des pertes et manques à gagner.
Selon une correspondance officielle signée le 14 mai 2025 par son directeur de cabinet, Antony Nkinzo, le président de la République a salué la rigueur et la transparence méthodologique ayant permis cette baisse spectaculaire : de 281 millions de dollars en 2023 à seulement 31 millions en 2024. Une première dans l’histoire récente du pays.
Derrière cet exploit, une réforme structurelle initiée dès l’arrivée de Mukoko Samba à l’Économie nationale, appuyée par la vision présidentielle et l’encadrement politique de la Première ministre Judith Suminwa.
La réforme a visé la certification rigoureuse des données fournies par les sociétés pétrolières, longtemps accusées d’exagérer leurs pertes pour gonfler leurs compensations.
Des résultats concrets sur le terrain
Outre les économies colossales pour les finances publiques, Mukoko Samba a également réussi un autre pari de taille : faire baisser les prix des produits pétroliers sans provoquer de pénurie.
Depuis octobre 2024, les prix à la pompe ont chuté de 13 % dans la zone Ouest, incluant la capitale Kinshasa.
Le litre d’essence est passé de 3 340 à 2 990,49 francs congolais, tandis que celui du gasoil est tombé de 3 435 à 2 979,73 francs congolais.
Contre toute attente, cette baisse n’a pas provoqué de crise d’approvisionnement. Bien au contraire, la consommation de carburants a bondi de 50 %, boostant l’activité économique et le moral des ménages.
À Kinshasa, la société SEP a doublé sa livraison journalière, passant de 1 500 à 3 000 voire 3 500 m³ dans les stations-service.
Un rapport de force inversé avec les pétroliers
« Fini les menaces et les chantages », confie une source à la Présidence. « Le magicien du secteur est bien en place. »
En rupture totale avec la gestion précédente, Mukoko Samba ne s’est pas contenté de réduire les dépenses.
Pour la première fois, son ministère a également identifié des sociétés pétrolières ayant dégagé des bénéfices nets durant la période concernée, estimés à près de 39 millions de dollars.
Ces gains devraient faire l’objet de recouvrements au profit du Trésor public, rétablissant un équilibre longtemps absent dans les relations entre l’État et les distributeurs privés.
Une vision cohérente, des promesses tenues
Pour de nombreux observateurs, cette série de réformes marque un tournant majeur dans la politique économique du pays.
Elle prouve qu’avec une volonté politique claire, un leadership technique affirmé et une vision bien appliquée, il est possible de renverser les schémas préétablis et de redonner à l’État les moyens de sa souveraineté économique.
En rendant hommage à son ministre, Félix Tshisekedi envoie un signal fort : la compétence et les résultats concrets seront désormais les seuls baromètres d’appréciation au sommet de l’État.
CONSEILLER DIPLOMATIQUE ET QUESTIONS POLITIQUES
_ TUSAMBAFILS_